Sur la nécessité d'étudier toutes les variations de l'atmosphère et leurs effets
dans chaque couche
traîna plus aussi loin de nouvelles particules du nuage par l'intérieur de
l'entonnoir et de la queue ; alors cette queue s'est raccourcie par degrés, les
particules de son extrémité inférieure continuant de remonter pour atteindre la
hauteur où elles devoient rester en équilibre.
Cette explication s'accorde non-seulement avec les faits observés dans la
trombe, mais en outre avec les vents inclinés qui s'échappent des nuages orageux
et qui tourbillonnent plus ou moins à la surface de la terre.
Sur la nécessité d'étudier toutes les variations de l'atmosphère, et les effets
de tous les mouvemens qui se produisent dans chacune de ses couches, afin
d'assurer les progrès de la physique atmosphérique.
Ce n'est pas seulement pour l'avancement de la météorologie qu'il importe de
bien étudier les variations de l'état de l'atmosphère, et de connoître les
effets de chaque mouvement et de chaque changement que ses parties peuvent
éprouver dans diverses circonstances ; c'est en outre pour assurer la solidité
de tout principe quelconque sur l'atmosphère que cette connoissance est
indispensable.
Si l'atmosphère en tout temps étoit immobile, stagnante, en équilibre et en
repos dans ses parties, et si, dans la même couche atmosphérique, il y avoit
par-tout et en tout temps
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